EDF production électrique insulaire a posé, mardi 4 juillet, la « première pierre » de la future centrale du Larivot chargée de remplacer la centrale au fioul de Dégrad-des-Cannes.
La centrale bioénergie du Larivot, projet phare d’EDF production électrique insulaire en Guyane, voit son avenir se dessiner. Hier, mardi 4 juillet, la première pierre du chantier, stoppé au stade du terrassement en 2020 sur cette parcelle du lieu-dit de Matoury, a été posée en grande pompe.
Le président-directeur général d’EDF, Luc Rémont, a annoncé face à la presse l’objectif du groupe : une mise en service de la centrale en 2026. « Toutes les équipes d’EDF et nos partenaires industriels sont très motivés pour remplir cet objectif et au passage les projets comme celui-ci sont des opportunités de métiers. En Guyane, tous les métiers de l’électricité vont amener un développement fort pour les années qui viennent ».
Objet d’un feuilleton judiciaire, le projet de centrale électrique du Larivot a bénéficié le 28 mars dernier d’une décision favorable de la cour administrative d’appel de Bordeaux. Le juridiction a annulé le jugement qui avait invalidé le permis de construire de la centrale suite à un recours formulé par France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement.
Selon EDF, la phase de construction de la centrale engagera « une activité soutenue » pendant plus de 3 ans, « représentant plus de 130 millions d’euros au bénéfice des entreprises locales ». EDF PEI, la filiale du groupe qui porte le projet, envisage une fin de la préparation du terrain au 2e semestre de l’année, avant l’entame de la construction des bâtiments et des cuves de stockages entre 2024 et 2025.
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