Ce vendredi 30 juin 2023, le travail d’intérêt général (TIG) célèbre sa 40ᵉ année. L’occasion pour les acteurs du secteur d’échanger autour des actions sur le territoire.
En 1983, grâce à un vote unanime à l’Assemblée nationale, Robert Badinter, ministre de la Justice, a instauré le travail d’intérêt général dans le système juridique français. Ainsi, dans l’auditorium de la mairie de Rémire Montjoly s’est tenue une conférence et la signature d’une convention entre le commandement de la gendarmerie, la protection judiciaire de la jeunesse et le service pénitentiaire d’insertion et de probation, à l’occasion des 40 ans de la mise en place du TIG.
Ainsi, des communes comme Cayenne, Macouria ou encore Kourou ont pu échanger sur leurs dispositifs d’accompagnements auprès des tigistes (personnes effectuant un travail d’intérêt général). En mai 2023, en Guyane, 252 places de TIG étaient disponibles. Et en 2022, 114 peines de TIG ont été prononcées.
Une alternative à l’enfermement
Pour rappel, le travail d’intérêt général constitue une alternative à l’emprisonnement, visant à promouvoir l’intégration professionnelle des condamnés et à réduire les risques de récidive. Cette mesure est rigoureusement appliquée aux auteurs de certaines infractions de 5ᵉ classe ainsi qu’aux délits passibles d’une peine d’emprisonnement. Elle présente également un aspect réparateur, permettant l’exécution d’un travail bénévole au service de la collectivité.
À noter que 44 % des postes en TIG concernent des missions de nettoyage de locaux et 7 % l’entretien des espaces verts.
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