En janvier 2020, les danseurs de la compagnie Alvin Ailey American Dance Theater participaient au tournage de la superproduction Disney « La Petite Sirène », dans les salles obscures depuis le 24 mai. Le Guyanais Yannick Lebrun, 36 ans, faisait partie de l’aventure. Il nous raconte.
Dans les coulisses de la superproduction Disney, il faut remonter à janvier 2020 pour comprendre comment les équipes du film « La Petite Sirène » ont simulé les mouvements aquatiques dans un environnement classique. Car, à l’exception des scènes en surface, les fonds marins sont entièrement artificiels dans ce remake du film, dont la version originelle date de 1989.
Une partie des scènes sous-marines sont calquées sur une série de chorégraphies réalisées par la compagnie Alvin Ailey American Dance Theater, au sein de laquelle on retrouve l’étoile Guyanaise Yannick Lebrun , 36 ans. Né à Cayenne, ce dernier a intégré l’école de la compagnie junior Alvin Ailey 2 en 2006 avant de rentrer dans les rangs des professionnels en 2008.
Les danseurs de la compagnie Alvin Ailey.
C’est aux Pinewood Studios, à Londres, qu’il a pris part, deux semaines durant, à ce tournage particulier. « C’était vraiment exceptionnel. Il s’agissait de ma première expérience avec Disney. Le directeur Rob Marshall a voulu vraiment utiliser des danseurs pour cette section. Tout était très calculé et chorégraphié. » nous explique Yannick depuis New-York, où il réside.
Deux chorégraphes ont été embauchés spécialement pour instiguer les effets spéciaux « under the sea ». Ainsi, dans différents passages du film, les mouvements des pieuvres, des tortues et autres créatures sous-marines reproduisent des danses réalisées par la compagnie new-yorkaise.
L’affiche du film, sorti le 24 mai dans les salles obscures.
« Les pieuvres ont de longs fils, pour reproduire le mouvement, on avait des parapluies avec des fils et des tissus attachés autour de nous. Tout était très calculé . » illustre encore Yannick Lebrun.
Un premier pied dans le cinéma pour le danseur professionnel Guyanais, qui assure que cet univers lui « parle beaucoup ». « Ça fait quand même 15 ans que je fais partie de cette compagnie de danse, au sein de laquelle on retranscrit des émotions et où on fait aussi de l’acting. Plonger dans le monde du cinéma, c’est quelque chose que j’envisage, tout en continuant de danser ».
De fin août à fin septembre, Yannick Lebrun participera à une tournée internationale qui déroulera son programme en Écosse, au Danemark, à Londres ou encore en Israël.
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