La conférence des Nations unies sur le climat se tiendra à Belém, la capitale de l’Etat du Pará au Brésil, en novembre 2025.
Trente-trois ans après le sommet de la Terre à Rio (1992) qui l’a instituée, la Conférence des Parties (COP), se tiendra Belém, la capitale de l’Etat du Pará au Brésil, en novembre 2025.
L’emplacement choisi, à l’embouchure du fleuve Amazone, est un symbole fort pour ce rendez-vous international qui vise à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine.
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a fait cette annonce dans une vidéo, en compagnie de son ministre des Affaires étrangères et du gouverneur du Pará :
« Je suis convaincu que ce sera un grand événement », a-t-il déclaré. Lula s’était engagé à ce que les négociations des Nations unies sur le climat se tiennent un jour dans une ville située dans la plus grande forêt tropicale du monde, l’Amazonie.
L’année dernière, le dirigeant de gauche a participé à la COP27 en Égypte en tant que président élu. Cette année, les négociations devraient avoir lieu à Dubaï.
« J’ai assisté à des COP en Égypte, à Paris, à Copenhague et tout le monde parle de l’Amazonie. J’ai donc demandé : « pourquoi ne pas l’organiser dans un État amazonien, afin que vous sachiez ce qu’est vraiment l’Amazonie ? » » explique-t-il dans cette courte vidéo.
Belém est la deuxième ville la plus peuplée de l’Amazonie brésilienne après Manaus, qui a accueilli des matchs de la Coupe du monde 2014.