L’incendie qui a tué 19 enfants dans le dortoir d’une école à Mahdia, ville minière du Guyana, a été allumé par une élève. Son téléphone portable avait préalablement été confisqué. Trois jours de deuil national ont été décrétés.
Les enfants, pour la plupart des filles autochtones, sont morts lundi vers minuit, sur les lieux de l’incendie.
« Une élève est soupçonnée d’avoir allumé l’incendie dévastateur parce que son téléphone portable a été confisqué par la surveillante du dortoir et un enseignant », a annoncé la police du Guyana dans un communiqué.
Certains étudiants ont déclaré aux enquêteurs qu’ils avaient été réveillés par des cris et qu’ils avaient vu du feu et de la fumée dans la salle de bain du dortoir, selon la police.
Treize dépouilles ont été transportées à Georgetown, la capitale, en vue d’une identification par l’ADN. Près de 30 autres enfants ont été hospitalisés.
Interrogée sur des allégations selon lesquelles le dortoir n’était pas équipé d’un système d’alarme incendie moderne et que les étudiants n’avaient pas été formés aux exercices d’incendie, la ministre de l’Education Priya Manickchand a déclaré à la presse : « tout cela fait l’objet d’une enquête et un rapport sera publié une fois qu’elle aura été menée à bien. Ce qui doit en résulter, c’est une amélioration dans l’ensemble du secteur ».
Des psychiatres et d’autres membres du personnel médical s’occupent des enfants blessés et de leurs familles, a-t-elle ajouté.
Le plus jeune des enfants était le fils du gardien du dortoir, âgé de cinq ans. Le président Irfaan Ali a rencontré certains parents des victimes lundi, après avoir visité l’hôpital de Mahdia, et a décrété trois jours de deuil national.
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