L’auteur HK Bronson vient de sortir son nouvel ouvrage intitulé Après la chair. Dans cette pièce de théâtre en trois actes, il explore la colère, la souffrance, le deuil et ses dessous.
« Voilà déjà un an que le père de Zoé est décédé dans un accident de voiture. Écorchée par cette tragédie, elle ne parvient pas à juguler sa souffrance et s’effondre chaque jour un peu plus. S’abandonnant à la noirceur de ses tourments. Dans l’immatériel, Marc son père, est dans la frustration de ne pouvoir communiquer avec son enfant… Accompagné par un ange de lumière, il découvre sa nouvelle réalité, tentant de l’accepter. Cependant… dans l’ombre, des esprits malfaisants guettent l’opportunité de ravir une âme de plus… Se pourrait-il que Zoé devienne un enjeu ? Son naufrage émotionnel ne laisse personne indifférent, encore moins les Forces Célestes ou les Anges de l’Abîme… » HK Bronson a analysé avec Mo News son œuvre.
Pourquoi l’avoir écrit sous forme de pièce de théâtre ?
HK Bronson : Je suis essentiellement littéraire, j’ai eu un attrait pour les sciences par la suite. J’avais entamé une pièce de théâtre quand j’étais en première littéraire, un drame romantique. Et à force de déménager, on perd ses écrits, mais je n’ai jamais perdu espoir d’écrire une pièce de théâtre.
Donc il y a plus d’un an, j’ai entamé la rédaction de cette pièce. J’ai vu Odile Pedro Leal, dramaturge, metteur en scène et comédienne, qui a rédigé ma préface. Elle m’a dit d’étoffer mes personnages. Donc j’ai mis en stand-by tout ce que je faisais et puis il y a eu le décès d’un proche, ce qui m’a fait un déclic, et je m’y suis remis.
En effet, car il parle de drame humain
Oui, ça parle quand même d’une fille qui perd son père. Je pense que ça fait écho, parce qu’on a tous déjà perdu un être cher dans un accident, la maladie ou un meurtre. Ce que je voulais montrer avant tout, c’était les rapports humains, à soi-même. Mais également m’aventurer dans l’invisible, l’immatériel et exposer ce qu’un disparu pourrait ressentir.
La protagoniste, c’est Zoé, son père disparu est dans l’invisible et il ne peut pas revenir, mais il voit sa fille qui souffre. Qu’est-ce qu’il ressent ?
Dans cette dimension invisible, tu fais intervenir des anges et des démons
Je fais intervenir des personnages très malfaisants, deux démons, qui ont leur fonction propre, c’est leur nature. Leur rôle est de perturber, car ils se nourrissent de nos tourments. À l’opposé, nous avons des êtres de lumière : des anges, qui sont là pour accompagner, protéger, orienter et écouter, mais ils ne peuvent pas interférer.
C’est une thématique qui est omniprésente dans la pièce. Il y en a trois qui ressortent : le libre-arbitre, le déterminisme et le lâcher-prise.
C’est un livre qui peut accompagner quelqu’un dans le deuil ?
Je propose des pistes de réflexion, j’ai un système d’écriture qui pousse chacun à l’interrogation. En tant qu’individu connecté à l’invisible, je propose d’informer et chacun est libre d’y croire ou pas. Je propose aussi certaines expériences.
Il est possible de se procurer Après la chair, de HK Bronson, à Cultura, Caz à bulles, Lettres d’Amazonie, et dans les hypermarchés (Carrefour, Hyper U).
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