Samedi 22 avril, le chanteur Saint-Laurentais Micha Gravenberch s’est imposé dans l’épreuve des Battles de l’émission The Voice, sur TF1. Il participera aux « cross battles », une des ultimes étapes avant les finales du célèbre télé-crochet musical. Entretien exclusif.
Quelle est votre histoire, Micha ?
Je m’appelle Micha, j’ai 18 ans et je suis lycéen. J’ai pu chanter à quelques occasions en Guyane, notamment lors du concours Mister Guyane ou encore à Miss Inter Lycées. Avant The Voice, je n’avais jamais pris de cours de chant. Niveau familial, tout le monde chante chez moi. On chante tous. Mes parents sont beaucoup dans le Gospel. Quand on m’a proposé de participer au casting de The Voice, j’ai dit oui direct.
Finalement, votre rêve s’est concrétisé en 2022 ?
J’avais passé le casting final en 2021 sans être retenu. Je n’étais pas prêt. L’an dernier, on m’a recontacté. Cette fois, ça a marché.
Quel était votre état d’esprit avant de monter à Paris ?
Je ne m’étais pas vraiment préparé. J’y suis vraiment allé en mode « ça passe ou ça casse ». J’ai eu le temps de réfléchir à ce que je voulais, de prendre du temps pour moi-même. Mentalement, j’étais prêt. Peu de personnes m’ont conseillé, mais certains « tips » m’ont bien aidé.
The Voice saison 12, Micha Gravenberch © Akex Sarmiento / Bureau233 @bureau233 @alexb_sarmiento
The Voice, c’est une mission « à temps plein » ?
Je m’y suis consacré à 100 %. À côté de ça, j’ai un projet personnel dont je ne peux pas encore parler.
Vous vous êtes démarqué en reprenant un titre de Cynthia Erivot. Quel est votre style musical de prédilection ?
J’en ai plusieurs. Je fais du Gospel, Pop, Soul, RnB, tout ce qui est afro… Je n’ai pas spécialement d’inspirations musicales sud-américaines.
Quel regard portez-vous sur le concours ? C’est un réel tremplin avant une carrière professionnelle ?
Ça dépend. Certes, ça donne une vision de la vie professionnelle en tant qu’artiste. The Voice donne en premier lieu une grande visibilité. Mais je dirai que ça dépend des objectifs qu’on se fixe. Il faut avoir un projet concret dès le départ. Après c’est ma vision des choses. Personnellement, mes projets professionnels se poursuivront probablement en France hexagonale.
Pourquoi avez-vous choisi Amel Bent en tant que coach ?
Déjà, parce que j’ai été convaincu par ce qu’elle m’a dit. Je trouve aussi qu’au niveau du style musical, elle peut beaucoup m’apporter. Elle donne de très bons conseils.
Comment avez-vous appréhendé les Battles ?
En vrai, je pensais que ça allait devenir un peu plus concurrentiel après les auditions à l’aveugle. En réalité, pas du tout. Tout le monde a commencé à s’attacher, à devenir ami. On est passé des Battles aux duos. C’est assez chaud aussi car quand tu t’attaches à quelqu’un et que tu dois ensuite chanter contre cette personne, ça peut être contraignant.
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