Entre 1000 et 2000 personnes ont manifesté vendredi contre les hausses de prix. Le mouvement a ensuite dégénéré en émeute et entraîné 74 arrestations
Le président du Suriname Chan Santokhi souhaite rétablir rapidement la stabilité économique après les récentes émeutes contre la vie chère. Après les évènements de vendredi, il a déclaré que la sécurité serait renforcée pour « restaurer la confiance ». Les cours sont suspendus ce lundi 20 février.
Depuis vendredi, entre 1000 et 2000 personnes ont manifesté contre la hausse des prix des produits alimentaires, de l’essence et de l’électricité. Cependant, la protestation a dégénéré en émeute avec des pillages et des tentatives d’intrusion au parlement. Le bilan officiel actualisé dimanche soir indique que 143 personnes ont été interpellées et 74 restent détenues.
L’organisateur de la manifestation, l’activiste politique Stephano ‘Pakittow’ Biervliet, est l’un des détenus, mais son avocat a assuré qu’il n’était pas impliqué dans les violences. Le ministre de la Justice Kenneth Amoksi est convaincu que les violences sont le fruit d’une action coordonnée.
Le Suriname est plongé dans une grave crise économique avec une inflation galopante et une dette extérieure qui a explosé. Le gouvernement prévoyait des réformes fiscales, y compris la suppression des subventions pour l’électricité, l’eau et l’essence, dans le cadre d’un programme de restructuration économique prévu par le Fonds monétaire international. L’ONU a appelé à un dialogue inclusif entre tous les acteurs pour résoudre la crise.
L’ambassade de France au Suriname « déconseille fortement » tout déplacement au Suriname suite au mouvement social du 17 février.
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