Depuis ce lundi 13 février, les syndicats qui demandent le départ de la directrice du centre pénitentiaire Sylvette Antoine bloquent la route qui mène à la prison. Ils envisagent de faire appel aux transporteurs pour la suite du mouvement.
Les agents pénitentiaires passent la deuxième vitesse. L’intersyndicale du centre pénitentiaire, mobilisée depuis le 9 janvier après la violente agression d’un capitaine du centre de détention, réclame plus que jamais le départ de la directrice de la prison Sylvette Antoine.
Aux aurores, ce lundi 13 février, un barrage filtrant a été installé à l’entrée de la route qui mène au Centre Pénitentiaire de Guyane depuis la Matourienne. « Seule l’administration pénitentiaire peut passer, les autres personnes doivent poursuivre leur chemin à pied », nous explique René Polydore, porte-parole de l’UNSa-Justice.
Le barrage va être levé dans les prochaines heures. Mais les syndicats n’ont pas dit leur dernier mot puisque, selon nos informations, les transporteurs devraient rejoindre leurs rangs dès demain, mardi 14 février. « On est déterminé à avoir un résultat et on va s’y tenir. » abonde René Polydore.
Une rencontre entre les deux députés et la direction des services pénitentiaires
Dans un communiqué publié samedi dernier, l’intersyndicale (FO Justice, UTG-CGT, UFAP-UNSA et CFTC-SLJ) estime devoir « faire face » à la surdité de la directrice de la Mission des services pénitentiaires de l’Outre-mer et du directeur de la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP) dans ses requêtes.
Dernièrement, les deux députés de Guyane Davy Rimane et Jean-Victor Castor se sont emparés des problèmes rencontrés par les agents.
Dans une missive à destination du Directeur interrégional des services pénitentiaires Laurent Ridel, les élus dépeignent « le climat de violence, illustré par l’agression sanglante d’un capitaine de secteur par un détenu le 6 janvier dernier. »
Ils soulignent aussi les « conditions de travail intenables et les méthodes de management contestables » qui se pérenniseraient au Centre pénitentiaire. Une rencontre entre les deux députés et le directeur des services pénitentiaires français est prévue le 16 février à Paris, a-t-on appris ce jour.
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