L’Agence régionale de santé (ARS) a publié son bilan d’eau potable pour les années 2019, 2020 et 2021. L’eau de Guyane est de très bonne qualité.
L’eau du robinet présente une bonne qualité bactériologique pour 99 % des habitants desservis. Chaque année, ce sont 600 prélèvements sur 129 captages. C’est-à-dire que les experts prélèvent de l’eau souterraine, en surface, auprès des stations de potabilisation, des unités de distribution et des pompes à motricité humaine.
Si, en termes de qualité, l’eau ne présente pas de traces de pesticides, de métaux lourds ou de nitrates, la présence en aluminium affaibli sa qualité, sans altérer la santé des personnes qui la consomme.
© Bilan 2019-2020-2021, Édition 2022 de l’ARS
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L’aluminium multiplié par 5 en deux ans
Cette forte concentration d’aluminium ne présente pas de risque sanitaire. D’origine naturelle, il est présent dans l’eau et vient souvent des sels d’aluminium utilisés pour le traitement des eaux superficielles. Et si les conditions PH ne sont pas respectées, cela peut engendrer des fuites.
Ainsi, entre 2019 et 2021, 48 % de la population desservie avait une concentration supérieure à la limite réglementaire, et 48 % subissaient un dépassement ponctuel.
Les pompes à motricité humaine plus exposées
Ces pompes à motricité humaine sont les plus exposées aux contaminations. En effet, elles ne possèdent pas d’un système permanent de chloration, mais ce sont des agents qui interviennent deux fois par an.
Par exemple, Saül a connu des difficultés lors de la pandémie au niveau du stockage et du dosage du chlore. L’ARS a envoyé des courriers aux mairies qui gèrent ce type de dispositif. Après 15 années d’utilisation de ces pompes, un diagnostic et un bilan sont envisagés.
© Bilan 2019-2020-2021, Édition 2022 de l’ARS
L’eau guyanaise épargnée par les pesticides
L’eau potable du territoire est relativement préservée de la présence de pesticides et métaux lourds. Les vérifications sont régulières et ont lieu à l’entrée des stations, avant le traitement. Et si la présence de mercure dans l’orpaillage illégal n’impacte pas les réseaux de distribution, c’est parce que les sites sont éloignés des points de captages et stations de traitement. En termes de pesticides, les analyses réalisées entre 2019 et 2021 sont dans les limités de qualité.
© Bilan 2019-2020-2021, Édition 2022 de l’ARS
Source : Lettre Pro de l’ARS
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