Plusieurs syndicats et associations de producteurs ont publié un questionnaire destiné aux agriculteurs de Guyane. L’enquête a pour objectif de répertorier les difficultés rencontrées par la profession. Une synthèse des réponses sera remise au préfet.
Comme d’autres secteurs, l’agriculture en Guyane n’est pas épargnée par plusieurs problématiques : flambée des coûts des intrants, difficultés administratives, problèmes relatifs au foncier, fatigue morale, etc.
Un lot de difficultés mis en exergue dans l’actualité à la mi-novembre, lorsque des représentants de la profession se sont mobilisés devant la préfecture. Deux agriculteurs se sont donnés la mort au début du mois de novembre.
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Tomber dans la spirale de la fatalité n’est pas une solution. Des acteurs associatifs et des représentants de producteurs l’ont prouvé en se rassemblant pour donner un plus large écho aux difficultés rencontrées. Après le cahier de doléances apposé sur une table face à la préfecture le 15 novembre, un questionnaire plus ciblé a été mis en ligne sur le site de l’APAPAG, une association de producteurs de Guyane, cette semaine.
« On parle du foncier, des problèmes d’administration, des problèmes de contrôles, d’installation, des difficultés financières, des problèmes de voirie… Toutes ces informations que la chambre d’agriculture est censée faire remonter, chose qu’elle ne fait pas. » liste Raphaël Stobinsky, représentant des agriculteurs de Wayabo à Kourou, une association « de quartier » récemment mobilisée à cause des problèmes de voirie.
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