En février 2022, la France s’était engagée auprès de l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour que le paludisme soit éradiqué de son territoire à l’horizon 2025. 10 mois plus tard, la Guyane est sur le bon chemin !
30 000 cas de paludisme en 2008 contre 141 palustres en 2021. En dix ans, le paludisme a été divisé par 10 sur le territoire. Ainsi, la France s’est engagée à l’éradiquer d’ici 2025. En février dernier, l’ARS entamait les travaux visant à cette élimination. Sur les 10 premiers mois de l’année 2022, les résultats s’avèrent positifs. En effet, selon Santé Publique France, 43 cas ont été diagnostiqués entre janvier et octobre, ce qui démontre une baisse par rapport à 2021.
Parmi ces 43 palustres recensés, quatre patients ont été hospitalisés, mais aucune forme grave ni décès n’a été noté. La forme la plus répandue encore à ce jour est le Plasmodium vivax (encore appelé malaria) : 77 % des cas identifiés. Une autre espèce du plasmodium a également été recensée : Plasmodium falciparum (23 %).
Le début de la fin
Pour l’heure, la France poursuit positivement et de manière optimiste sa mission d’élimination du paludisme et n’a pas à rougir de ses voisins. En effet, le Brésil a connu 137 000 cas en 2021, contre 150 000, en 2019. Le pays s’est engagé à éradiquer la maladie d’ici 2035. Le Suriname, quant à lui, n’a pas rencontré de cas cette année, contre 200 en 2019.
Pour certifier que les territoires ont totalement éliminé la maladie auprès de l’OMS, ils ne doivent recenser aucun cas sur deux années consécutives.
Source : Lettre Pro de l’ARS
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