Douze jours après l’incident qui a eu lieu sur la piste en latérite de l’aérodrome de Maripasoula, la Direction générale de l’aviation civile donne son feu vert pour une réouverture de la piste historique. Les travaux de réfection sur cette dernière sont mis en stand-by.
Branle-bas de combat pour assurer la desserte de Maripasoula, les autorisations nécessaires à la réouverture de la piste « historique » de l’aérodrome local ont été obtenues, a annoncé la collectivité territoriale de Guyane le mercredi 16 novembre en fin de matinée.
Après l’incident du vendredi 4 novembre sur la piste en latérite, dont l’exploitation régulière a débuté le même jour selon un collectif de pilotes d’Air Guyane, aucun avion ne pouvait atterrir. Douze jours de latence ont été placées sous le joug d’une nouvelle autorisation de la direction de l’aviation civile, qui permet à la CTG de rouvrir la piste historique, sur laquelle des travaux de réfection avaient lieu.
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« La DGAC nous a remis le certificat qui nous permet à nouveau de mettre à disposition la piste pour tous les usagers de la plateforme. Un CASA [avion de l’armée] s’est déjà posé ce matin. » nous confirme Zadkiel Saint-Orice, élu délégué aux infrastructures routières et aérodromes à la CTG.
D’après le conseiller territorial, depuis le vendredi 4 novembre, aucun écrit officiel ne fait état des causes réelles de l’incident qui a eu lieu sur la piste en latérite. Dans une lettre ouverte, un collectif de pilotes d’Air Guyane, compagnie aérienne titulaire de la délégation de service public pour le transport des passagers, assure sans détours qu’ « une réserve a été émise lors du vol test sur le comportement de la piste [en latérite] en conditions pluvieuses ».
Les avions peuvent donc, selon la CTG, de nouveau se poser sur piste historique de l’aérodrome. « Le trafic aérien peut reprendre aujourd’hui » a confirmé la collectivité dans son communiqué. Quant aux travaux de réfections de l’aérodrome, censés aboutir à la création d’une nouvelle piste et dont le coût total fluctue avec les 16 millions d’euros : ils sont stoppés, souligne Zadkiel Saint-Orice.
Air Guyane n’a pas donné suite à nos sollicitations.
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