Deux individus, déjà incarcérés au centre pénitentiaire de Guyane, ont été extraits de leurs cellules la semaine dernière. Âgés de 25 et 36 ans, ils sont suspectés d’avoir signé une série de braquages, de vols à mains armée et de car-jackings à Macouria entre décembre 2019 et avril 2020.
Après des mois d’enquête, d’investigations et de recoupements, les gendarmes de la brigade de recherches de Kourou ont résolu 8 faits commis entre la fin de l’année 2019 et le mois d’avril 2020 sur la commune de Macouria. Le 20 décembre 2019, les auteurs, brésiliens, menacent avec leurs armes de poing les habitants d’une maison située lieu-dit la Victoire à Macouria puis les ligotent et les séquestrent. Ils dérobent du multimédia et quittent les lieux. Entre le 31 mars et le 09 avril 2020, la même équipe commet 6 vols à main armée. C’est tout d’abord au croisement du CD5/N1 qu’ils braquent un automobiliste et lui dérobent sa voiture et son téléphone portable.
À bord de ce véhicule, ils s’en prennent à un piéton sur l’avenue Paypaye et lui arrachent sa chaîne en or sous la menace d’armes de poing. Quelques minutes plus tard, ils dérobent un téléphone à une personne qui rentrait chez elle. Ils la menacent avec une arme. Le véhicule est découvert quelques jours après, au niveau du PK15, brûlé et faussement immatriculé.
Des braqueurs chevronnés, qui ont commis une série de car-jackings
Le 08 avril 2020, au guidon d’un scooter, deux individus dérobent un véhicule à la station Total sur la N1. Alors que la victime faisait le plein, un des deux individus la menace avec une arme de poing et le deuxième dérobe la Twingo. À bord de ce véhicule, dans le quartier St Agathe, ils bloquent une voiture qui circule et menacent le conducteur avec un pistolet. La victime parvient, en manœuvrant, à quitter les lieux. À l’issue, au PK16, ils prennent la fuite à bord d’un Qasqhai après avoir braqué son conducteur.
Un des trois individus identifiés est décédé. Il opérait dans l’orpaillage illégal, selon la gendarmerie. Les deux autres, âgés de 25 et 36 ans, sont incarcérés au Centre Pénitentiaire de Guyane depuis quelques mois. Extraits de leur cellule en début de semaine dernière, ils se sont vus remettre une convocation en justice le mercredi 12 octobre après des interrogatoires sous le régime de la garde à vue. D’après la gendarmerie, ils seront jugés dans les prochains mois pour l’ensemble des faits commis.
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