Les déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri) représentent 93 tonnes pour le Chog. Ce chiffre représente également le poids de ces déchets pour des hôpitaux bien plus importants que celui de l’Ouest guyanais. De ce fait, le Centre hospitalier tente d’y remédier.
Le traitement des déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri) sont ces petits sachets ou boîtes jaunes dans lesquelles les pansements ou seringues sont jetées, par exemple. Et ces Dasri se calculent au poids. Plus il y en a, plus le coût augmente. Ce sont 93 tonnes qui ont été récoltées l’an dernier. Ce poids est aussi celui des hôpitaux, bien plus important que le Centre hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog).
Ainsi, en 2021, la facture était de 345 000 euros pour le Chog. Si la facture est aussi salée, c’est parce que le personnel n’est pas suffisamment sensibilisé au tri des déchets. En effet, dans ces Dasri, y sont jetés essuie-tout, emballage, papier, etc. Alors que normalement, ces sacs ou boîtes sont adaptés aux seringues, compresses, pansements, lames, cathéters, bistouris ou encore aux drains, tubes de prélèvements sanguins, poches de liquides…
Réduire la facture
Pour y remédier, des affiches ou encore des réunions d’information s’organisent pour sensibiliser et adapter chaque contenant à chaque service. Ainsi, chaque détritus se retrouvera à sa place. Objectif d’ici six mois : passer à 70 % d’ordures ménagères pour 30 % de Dasri.
Les Dasri sont éliminés via incinération, à 800 degrés minimum, dans des fours dédiés. Ou via la banalisation. C’est-à-dire une neutralisation du risque infectieux par désinfection afin d’orienter les déchets vers la filière des ordures ménagers classiques.
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