Ce mardi soir, la soirée d’ouverture de la 4e édition du Festival International du Film-documentaire Amazonie-Caraïbes a eu lieu dans l’enceinte du Camp de la Transportation.
L’ensemble des organisateurs a accueilli chaleureusement le public venu en nombre, ainsi que les membres du Jury présidé cette année par Edouard Montoute, célèbre guyanais du cinéma populaire et du monde du théâtre.
« Faire connaître au grand public cette diversité ».
Sophie Charles, maire de Saint-Laurent, a prononcé le discours d’ouverture sur les thèmes du rayonnement, du partage, de la rencontre, de la jeunesse, de la vitalité créative et talentueuse.
Le FIFAC incarne cette ouverture sur le monde chère aux organisateurs, diffusant à grande échelle les créations venant d’Amérique du Sud et de la Grande Caraïbe.
La Guadeloupe est mise à l’honneur cette année, entourée de ses sœurs haïtienne, cubaine, martiniquaise et des Grenadines. Sans oublier le Pérou, le Brésil, la Colombie, le Panama, tous réunis autour de la Guyane, plus particulièrement la capitale de l’Ouest chargée d’histoire, Saint Laurent du Maroni, partenaire de la première heure du FIFAC avec France Télévision.

« Chacune de ces histoires nous marquera ». Sophie Charles
37 films seront présentés et 26 sont en compétition. Comme nous le confie Edouard Montoute (voir notre Live Facebook), un président du jury très heureux d’être partie prenante de cet événement international, faire un choix promet d’être complexe tant les films-documentaires proposés sont de qualité.
Des milliers de visiteurs sont attendus, plus d’un million d’internautes seront touchés. En effet, les supports numériques sont un des vecteurs de diffusion essentiels du FIFAC, créé il y a 5 ans par AVM, l’Atelier Vidéo Multimédia œuvrant dans la Case n°10 du Camp de la Transportation.
Cette année, une jeune entreprise Saint-Laurentaise fête ses 8 mois d’existence en collaborant avec le FIFAC. Le drône de Primo Studio sillonne le ciel, couvrant tout le festival et ses différents lieux de vie pour les partager sur Instagram notamment. Il survole le grand écran et les films en compétition sous le manguier centenaire, les Ecrans parallèles, les cases du camp, le village du festival où la nouvelle brasserie portée par Guylène Constable « La Laurentaise » est promue par le FIFAC. Sa Directrice, Emmanuelle Choin, tient le stand bénévolement avant l’ouverture des festivités.
Brasserie La Laurentaise
Primo Studio
« C’est avant tout une grande histoire d’amitié » nous confie la mairesse, et cette chaleur humaine est palpable, enveloppe l’atmosphère de cette soirée d’ouverture. Serge Abatucci, président de l’AFIFAC, artiste et leader de la scène conventionnée Kokolampoe, ne cache pas son émotion en citant Edouard Glissant et « L’archipel des imaginaires », aux côtés d’un Edouard Montoute ravi, qui plaisante et se prête au jeu solennel de cette ouverture de festival. Marielle Salmier de Guyane la 1ère coordonne les interventions et cite la poésie de Serge Abatucci :
« Autour de nos histoires éparpillées et projetées telles les lumières d’un même phare, nous ferons de ce FIFAC un grand moment de grand rassemblement, un grand feu sacré, l’œil brûlant d’un monde ».
Marielle Salmier – Guyane la 1 ère , Frédéric Bellenay, la réalisatrice Aurélie Bambuck et son producteur.
Le programme promet d’être riche dès cette soirée. 6 projections sont programmées.
Après un cocktail offert par la mairie de Saint Laurent, les projections débutent. A 19h45, aux Ecrans Parallèles, le public peut découvrir « Un poète en Amazonie » (France/Brésil).
Sous le manguier, Aurélie Bambuck présentera en avant-première son film-documentaire « Au nom de nos ancêtres, esclaves et négociants », 1er en lice dans la compétition.
Par C.G.
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