Moins de 24 heures après le meurtre d’un commerçant de la ville, le maire de Rémire-Montjoly a réuni un comité de crise ce mardi matin. Des actions immédiates sont validées.
« Je ne vais pas passer mon temps à écrire au préfet, il faut prendre ses responsabilités. Je prends les miennes ». Prise de position claire et précise de Claude Plénet ce mardi matin.
Le maire de Rémire-Monjoly dit vouloir s’organiser et ce, « malgré les moyens limités » dont il dispose.
Au lendemain, de l’attaque armée qui a coûté la vie à un homme de 58 ans le chef d’édilité réunissait ses principaux services, dans le cadre d’un comité de crise.
Avec les représentants de la police municipale, la décision a été prise de recruter 8 Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP). L’objectif pour la municipalité étant de « recentrer les policiers municipaux sur l’action de patrouille notamment ».
Autre orientation forte : l’éclairage public dans toutes les zones d’ombre. Le chef de l’édilité ne lésine pas sur les moyens.
Loin de tomber dans la fatalité, il entend agir. « On a déjà écrit des courriers aux autorités, on a suffisamment marché. Il faut maintenant agir pour retrouver une certaine sérénité. » assure-t-il.
L’élu ne mâche pas ses mots : « si demain, il faut organiser des milices, il ne faut rien s’interdire ».
La détermination et la conviction semblent animer le maire de Rémire-Montjoly qui projette le déploiement de la vidéosurveillance dans sa ville dès l’année prochaine.
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