Une grève de la faim a été proclamée par Emrick Lalsie, jeune citoyen engagé, ce lundi 22 août 2022, pour protester contre le non-renouvellement de son contrat et de 4 de ses collègues du lycée professionnel Max Joséphine, qui auraient eu recours au vaudou.
Le vaudou invoqué comme prétexte à des non-renouvellements au lycée professionnel Max Joséphine ? C’est en tout cas ce qu’affirment cinq agents de l’établissement. Les contrats de ces derniers ne seront pas renouvelés à compter du 31 août. Emrick Lalsie, dont le poste d’assistant chargé de prévention et sécurité (APS) est menacé a décidé de ne pas en rester là.
« Durcir le ton »
En effet, il a adressé un courrier au nouveau recteur de Guyane, Philippe Dulbecco . Dans ses lignes, il y est question de cette situation particulière. La missive a été déposée ce lundi matin au Rectorat. « À partir du 1er septembre, le personnel se retrouve sans rien. Une grève, ça ne choque personne. Mais moi, aujourd’hui, j’arrêterai de m’alimenter et ma vie restera entre les mains de l’Académie de Guyane » , explique Emrick Lalsie, impatient de connaître le positionnement du nouveau recteur.
À noter que le contrat du jeune homme n’a pas été renouvelé pour des raisons différentes des 4 autres surveillants de l’établissement. Selon la direction du lycée, interrogé par Mo News, le gréviste de la faim ne possède pas le niveau de diplôme adéquat pour occuper le poste d’APS (assistant chargé de prévention et sécurité), malgré de maintes demandes de justificatifs auprès de ce dernier.
Wilna Saint-Cyr, présidente de SOS Jeunesse et Mustyan-Giorgio Marcin-Agustin, fondateur de Jeunesse en force, soutiennent la démarche d’Emrick Lalsie. | © Mo News
Wilna Saint-Cyr, présidente de SOS Jeunesse, a tenu à être présente sur le parvis du Rectorat, accompagné du jeune fondateur de l’association Jeunesse en force, Mustyan-Giorgio. « Il y a trop de laissé aller en Guyane, d’abord au niveau de l’insécurité et maintenant au niveau du Rectorat. Pour moi, c’est une forme de discrimination, parce que le vaudou n’est pas un prétexte valable » , souligne Wilna Saint-Cyr. L’établissement scolaire du second degré dément formellement ces accusations.
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