Ce jeudi 18 août se déroulait la deuxième édition du dispositif 159 de la mairie de Rémire-Montjoly, au Break Club. Ce projet a pour but de permettre aux jeunes de réussir leur première insertion professionnelle.
« La jeunesse a l’impression que tout est bouché, donc elle se jette là où il y a de l’emploi » , constate Fanny Lemaire, directrice du GEPSL (Groupement d’employeurs profession sport loisirs). Pour cette journée, ils sont une quarantaine réunie au Break Club, à Rémire-Montjoly. S’ils sont présents, c’est, d’une part, parce qu’ils cherchent un travail, et d’autre part, parce qu’ils ont été retenus après un premier entretien. 40 à 50 % des candidatures sont issues des jobs dating de la mission locale. Pour d’autres, c’est spontané ou via Pôle Emploi.
Repérer quel type d’animateur ils sont
Trois ateliers sont présentés aux futurs agents : artistique, sportif et sécurité. Tous devront participer. Ainsi, les coordinateurs pourront évaluer les profils professionnels de ces jeunes, par exemple, la créativité, l’esprit d’équipe, etc. Ils pourront donc leur proposer du mieux possible des missions qui correspondent au candidat. Les coordinateurs d’école, venus pour repérer leur potentiel recru, peuvent directement se faire une idée de leur salarié sur le terrain.
Si la motivation prime, la posture professionnelle reste primordiale. Fanny Lemaire explique : « Ce qui bloque, ce n’est pas forcément les compétences professionnelles, mais plus personnelles, comme la posture, etc. » Cette journée est donc une première porte vers l’amélioration de soi.
Atelier sport | © Mo News
L’animation, tremplin vers le monde professionnel
Parmi les candidats, tous n’aspirent pas à une carrière d’animateur scolaire. Par exemple, s’ils souhaitent se réorienter dans un tout autre domaine, le GEPSL les accompagne dans leurs démarches. Et pour les désireux d’aller plus loin en tant qu’animateur, ils sont également accompagnés pour le Bafa (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur), par exemple.
En mai dernier, Steven, 22 ans, postulait également à ce dispositif. Aujourd’hui, il s’occupe d’enfant dans différentes structures : « On m’a mis dans de bonnes conditions. Au début, je ne savais pas que je voulais bosser avec les enfants. Mais finalement tout s’est bien passé » , confie le jeune homme, originaire de Rémire.
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Proposer des débouchés
Si ce projet existe, c’est par le biais du DSU (Développement social et urbain) de la commune. Au départ, l’objectif est de mettre en place l’insertion de 150 agents dans les écoles communales à la pause de midi, sur les temps d’activité périscolaires et dans les structures d’accueil du jeune public. À savoir que certains animateurs sont en contrat d’apprentissage : CAP AEPE (petite enfance), Médiation et CPJEPS (certificat professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport).
La commune s’implique au maximum pour redonner une perspective à cette génération de jeunes adultes. Le dispositif 159 coute cinq millions d’euros, sur deux ans. La mairie participe à hauteur de deux millions d’euros et le reste provient de fond européen ou encore d’aide à l’emploi.
Atelier de sécurité où le but est de confectionner une trousse de premiers soins. | © Mo News
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