Le Conseil du Fleuve Maroni entre la France et le Suriname s’est déroulé le 28 juillet 2022, à Paramaribo. Au rendez-vous : économie, environnement et sécurité.
Le dernier Conseil du Fleuve remonte à 2018. C’est 4 ans après que les institutions françaises et surinamiennes se sont réunies à Paramaribo, le 28 juillet dernier, aux termes de la « Déclaration conjointe sur la gestion commune du fleuve Maroni et de la rivière Lawa et le développement commun de la zone frontalière » . Ainsi, les échanges ont repris autour d’une volonté de partage et d’amélioration de la vie des populations sur les deux rives du fleuve.
Des piliers fondamentaux
Trois points majeurs ont été évoqués. En effet, le développement de l’activité économique transfrontalière est un pilier non-négligeable. Il est question notamment de la réglementation du transport fluvial sur le Maroni et l’enregistrement des pirogues. À Albina, la question de l’aménagement des pontons et de la cale du bac a été évoquée. Ainsi, il a été convenu que la réparation du ponton, financé par le Suriname , se réalisera sous trois mois.
De plus, la livraison de la nouvelle cale qui recevra le bac Malani est prévue pour octobre 2023. Ce sera la partie française qui financera ces travaux en béton, grâce à la contribution des fonds européens et de la CCOG.
Le deuxième sujet important était la question environnementale : exploitation minière, prévention des inondations et de la gestion des déchets.
Aussi, la question de la sécurité a été abordée que ça soit la police, la justice ou encore l’État de droit. En effet, il s’agissait de la coopération transfrontalière aux sujets des activités illicites.
La France était représentés par des acteurs de l’État et de la CTG, réuni à Paramaribo. – © CTG
Enregistrement des enfants surinamais au Chog
Les deux partis se sont également réjouis de la présence d’un officier de l’État-civil surinamais au Chog (Centre hospitalier de l’ouest guyanais), depuis le 7 juillet 2022. Ce service permet de recenser des actes de naissance des enfants nés au Chog, mais dont la mère est Surinamaise. De cette manière, les situations d’apatride (n’appartenant à aucune nation) sont évitées.
D’autres points en matière de santé ont été présentés. D’autres pilers relevant du domaine de l’éducation ou encore des échanges culturels et sportifs ont été abordés. À partir de la rentrée scolaire, le parti surinamais et français collaborera ensemble.