Présent dans le quotidien des Guyanais depuis quelques années, l’agenda PINDJÒKÒ par l’entremise de son créateur Lois Pindard se veut toujours plus ambitieux.
Quelques semaines après la sortie de l’application PINDJÒKÒ, nous sommes partis à la rencontre de ce dynamique chef d’entreprise guyanais sur les préparatifs du tournage du spot promotionnel de celle-ci en collaboration avec les élèves de l’École de la Deuxième Chance.
Pourquoi avoir créé l’application de l’agenda PINDJÒKÒ ?
Pourquoi pas? J’ai envie de dire. Alors l’application PINDJÒKÒ, c’est une application qui est venue de sollicitations qu’on a eu pendant longtemps.Et dansl’application on va retrouver une partie agenda, un calendrier sur lequel on pourra prendre entre autres des rendez-vous. On va retrouver également une partie avec du contenu un peu plus culturel, dont des articles, des textes qu’on retrouve d’ailleurs dans les agendas péyi précédents. Et on va retrouver également une partie boutique dans laquelle il y’aura tous les produits de PINDJÒKÒ. Et la particularité, c’est que l’application, est en créole et on peut choisir dans quel créoleon voudra l’utiliser, soit le créole de Guyane, de Martinique, de Guadeloupe, de la Réunion.
En quoi l’application PINDJÒKÒ sera une plus-value pour ses utilisateurs ?
Eh bien, à part le fait de retrouver le créole dans l’application, ce qui est déjà une une plus-value en elle même puisqu’on est dans une démarche de valorisation. C’est déjà une première démarche de pouvoir retrouver sa langue dans une application et ensuite le contenu culturel qui fait la richesse de l’application. C’est un accompagnement, à partir de cette application on pourra avoir des informations sur le territoire, sur l’histoire, sur la géographie, sur des pratiques culturelles, des savoirs ancestraux.
L’application sera-t-elle payante ?
Pour l’instant elle sera gratuite, mais avec la volonté de bientôt proposer des fonctionnalités qui seront payantes parce que ce sont des fonctionnalités un peu plus élaborées qui vont fournir des choses en plus. Donc soit un traducteur, soit des notifications. Il y’a plusieurs fonctionnalités qui sont à venir et qui elles seront sûrement payantes.
Dans le cadre de la promotion de cette application. Vous avez choisi de réaliser des modules vidéo avec l’École de la Deuxième Chance. Pourquoi cette collaboration ?
Pourquoi cette collaboration ? Je trouve que le travail que fait l’ École de la Deuxième Chance vraiment formidable. C’est comme si on se donne une vocation de pouvoir aider et donner une chance à des personnes qui ont eu des difficultés à différents niveaux. Et ce sont aussi des personnes qui n’ont pas nécessairement eu la possibilité d’avoir accès à la culture, aux connaissances traditionnelles du territoire. Et on avait aussi besoin de faire un petit spot sur l’application. Comme ce sont généralement des jeunes, des stagiaires qui sont à l’École de la Deuxième Chance, c’était l’occasion de faire « d’une pierre deux coups ».
Comment allez-vous procéder aux côtés ces jeunes pour valoriser votre application ?
Nous étions un peu restreint sur le temps de réalisation du spot et donc nous avons demandé aux jeunes de quelle manière ils concevraient le spot. Nous leur avons proposé notre scénario mais c’est leur scénario que nous avons utilisé. Le travail s’est divisé en deux parties, un travail de groupe et une partie individuelle où nous prenions en compte les réflexions de chacun sur l’application.
Quand est prévue la sortie du spot ?
C’est prévu pour bientôt, et ça coïncide également avec notre actualité puisque la nouvelle édition de l’Agenda TAKARI est également prévue. La première édition de l’Agenda BÈRTÈL, l’équivalent de l’Agenda TAKARI à la Réunion arrive aussi. Donc on est obligé de composer avec cette actualité pour qu’on ne se marche pas dessus sur les différents produits, mais aussi pour que ça reste pertinent. D’ailleurs, on aura la possibilité d’avoir des avantages, de commander par exemple des produits de PINDJÒKÒ sur l’application PINDJÒKÒ. Voilà, donc ça viendra renforcer la communication des agendas et de l’application.
Que pourriez-vous dire pour inciter le plus grand nombre à télécharger votre application ?
Alors qce que je pourrais leur dire c’est que nous sommes sur une application en créole du chez nous, sur une application dans laquelle on retrouve notre patrimoine culturel sous forme de textes et de photos et qu’on pourra utiliser cette application pour avoir accès à des produits spécifiques exclusifs à des tarifs préférentiels et à la primeur sur certains certaines opérations. A part ça, je pense que c’est un produit qualitatif PINDJÒKÒ, comme ils en ont déjà l’habitude.
Kilian Hacouaby