La deuxième édition de l’éco-festival Alterna Yana déroule son programme jusqu’à dimanche, au jardin botanique, à Cayenne.
Un éco-festival à Cayenne ! C’est le retour de l’Alterna Yana pour sa deuxième édition. Le festival se déroule au jardin botanique jusqu’au 5 juin. L’organisation a demandé six mois de travail pour les employés de l’association Graine, (structure qui organise l’événement). Au jardin botanique, ce sont 70 stands qui sont attendus ce week-end pour partager la culture locale.
Surfer sur l’aspect écologique de la Guyane
Pour l’association Graine, c’est avant tout une célébration locale et une rencontre entre Guyanais. En effet, cela rentre dans l’aspect écologique du festival. Au travers des stands culturels et traditionnels : nourriture, bijoux, art ou musique… Chaque acteur vient du territoire. Si tout a été pensé pour limiter la pollution, il y a certains moyens qui ont été obligatoires, fautes de solutions. Par exemple, les enfants viendront en bus pour les ateliers du vendredi 3 juin, réservée aux scolaires.
Pour la Directrice de Graine, Amina Mourid, c’était la meilleure solution : « On a dit qu’on voulait réduire les transports, mais c’est impossible en Guyane. On a décidé de faire un événement régional, donc bien évidemment, il faut mettre en place des dispositifs qui sont cohérents avec cette ambition. Pour les écoles, aucun bus de 60 places ne va venir avec 20 places prises par exemple. Aussi, il était hors de question qu’on utilise l’avion pour faire venir des artistes de l’Hexagone ». L’enjeu est donc de trouver un équilibre. Par exemple, pour les fontaines à eau, l’association a fabriqué les siennes qui seront directement reliées au réseau du jardin botanique et chacun pourra y remplir sa gourde.
Un weekend à l’occasion de la journée de l’environnement
C’est aussi à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement que ces dates ont été choisies. Pour la célébrer, la CTG, en partenariat avec Graine, va planter un arbre le dimanche 5 juin. Et si la journée du vendredi est consacrée au public scolaire, le reste de l’événement est ouvert à tous et gratuit.
Sensibiliser les jeunes ? Mais pourquoi pas les plus grands ? « Plus que sensibiliser, c’est amener à réfléchir, à donner à penser, de s’émerveiller et de comprendre qu’il y a plein de personnes engagées sur ce territoire, jeunes ou moins jeunes. Et ce sont ces personnes-là qui vont transmettre le goût et l’envie de repenser la manière dont on vit avec notre environnement, dont on s’éduque et dont on voyage » conclut Amina Mourid.