Jenny Bunch, se lance pour la première fois en politique, dans la 2de circonscription de Guyane. Investie, par « Debout la France », le parti politique de Nicolas Dupont Aignan. Sa remplaçante est Marie-Anna Luap. Pour Mo News, elle s’est confiée sur sa candidature.
Quelles sont les raisons qui vous poussent à être candidate ?
Les raisons qui me poussent à être candidate sont claires : redonner à la Guyane la place qu’elle mérite, à la hauteur de ses contributions. En effet, les Guyanaises et les Guyanais sont créateurs de richesses.
Je propose pour la Guyane une nouvelle vision et perspective que je sais pouvoir défendre avec droiture et loyauté. Il faut défendre nos intérêts, ceux de notre peuple et de notre tissu économique.
Il faut écouter, entendre les besoins des Guyanais.
Une nouvelle représentation politique est absolument nécessaire. J’ai appris, comme militaire, comme fonctionnaire d’État, le sens du devoir et de la parole donnée. J’aime les propositions concrètes ainsi que la rigueur. Je souhaite me positionner en tant qu’interface entre les politiques publiques et la réalité économique et sociale de notre département.
Nous devons absolument prendre la pleine mesure des événements qui se sont déroulés pendant ce quinquennat. Et de la nécessité de représenter une opposition.
Aussi, je me présente aux élections pour bénéficier d’une tribune républicaine permettant de porter la voix des Guyanais.
Où siègerez vous à l Assemblée Nationale si vous êtes élue ?
Il y a deux facteurs sur lesquels je suis ferme et qui conditionneront ma réponse :
Je siégerai au sein d’un groupe, dans lequel mon autonomie et ma liberté de parole seront assurées, mais également respectées. Je veillerai particulièrement à représenter une force citoyenne et une force de progrès pour notre Guyane notamment afin de défendre et de faire entendre des particularités ;
Et, bien évidemment, je siégerai dans un groupe d’opposition au gouvernement actuel.
Il convient de préciser qu’il est absolument nécessaire d’avoir une opposition qui a différents visages à l’Assemblée. À titre d’illustration, les députés LREM devront signer une charte s’engageant à soutenir « au quotidien » donc systématiquement les mesures du gouvernement Macron qui s’assure donc de la discipline de ses députés. Je n’ai jamais vu cela.
Aussi, le risque pour notre démocratie n’est pas qu’Emmanuel Macron n’ait pas de majorité à l’Assemblée Nationale, mais qu’il n’ait pas d’oppositions.
On sait par exemple, qu’un parti comme les Républicains ou l’union de la gauche, qui s’est fédérée pour ne former qu’une seule et même opposition sera plus représentée à l’Assemblée. Cependant, il est absolument indispensable que toutes les oppositions soient représentées en fonction de la réalité de nos territoires et afin qu’il n’y ait pas qu’un seul adversaire ! Et cela pour garantir le maintien de notre démocratie face aux lois de plus en plus liberticides du gouvernement Macron.
Quelle(s) sera / seront votre (vos) première (s) action(s) en cas d’élection ?
Les trois principaux (mais non-exhaustifs) sujets que je porterai à l’Assemblée nationale seront axés autour de notre richesse, de nos besoins et de nos difficultés.
Aussi, je soutiendrai les intérêts de la jeunesse guyanaise afin de leur permettre de s’épanouir au sein d’un environnement serein et de confiance. Notamment par un renforcement et une amélioration de notre système éducatif.
Ensuite, j’axerai ma tribune sur la nécessité absolue de développer et rendre accessible notre système de santé à tous les Guyanais. Notamment en assurant un meilleur maillage territorial.
L’accès aux soins est fortement inégal. Nous manquons de réseaux locaux de santé, mais également de médecins, d’infirmiers, de kinésithérapeutes, de sages-femmes, d’orthophonistes !
Enfin, je lutterai contre l’immigration illégale et massive que nous subissons de personnes originaires principalement de pays du plateau des Guyane et de la caraïbe, qui n’est absolument pas maîtrisée par les services de l’État.
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