Trois prix ont été décernés à l’issue du Festival international du film documentaire « Les Révoltés du monde ». Déjà initiée à la Réunion et en Martinique, cette manifestation a déroulé son programme pour la première fois en Guyane. « Notre slogan c’est que le festival a pour vocation, au-delà de l’émotion que suscite la filmographie choisie, d’éveiller les consciences et de bousculer les indifférences. » décrit Jean-Pierre Aron, délégué général du festival et consultant.
Deux jours durant, du 26 au 28 mai, huit films de la 1ère édition guyanaise du festival organisée par l’association Protéa ont été projetés au cinéma Eldorado, mais aussi aux lycéens des options cinéma des lycée Balata et Lama-Prévot.
« On a été agréablement surpris, on peut modestement considérer que c’est une réussite puisque avec 80% de fréquentation on a des raisons d’être satisfaits. On considère que dès la première compétition le festival a trouvé son public. » salut Jean-Pierre Aron, délégué général du festival et consultant.
Pour une première en Guyane, la programmation du festival était vaste :
« C’est un festival sur des films engagés, militants, qui incarnent des luttes à travers des trajectoires professionnelles ou des combats menés. Notre slogan c’est que le festival a pour vocation, au-delà de l’émotion que suscite la filmographie choisie, d’éveiller les consciences et de bousculer les indifférences. » nous explique Jean-Pierre Aron.
Un slogan qui donne le ton et un format qui bouscule les codes. Après les projections, des débats étaient organisés en interaction avec le public.
Après deux journées de projections, le film Sankara réalisé par Yohan Malaka a remporté le prix du jury ainsi que le prix du public. Les lycéens en option cinéma des lycée Balata et Lama-Prévot ont de leur côté récompensé « Exterminez toutes ces brutes » du réalisateur haïtien Raoul Peck.
« On souhaite élargir le festival hors des murs. Nous allons entrer en discussion avec les collectivités locales pour voir dans quelle mesure nous pourrons aller vers les communes pour les projections-débats, sur une filmographie sur laquelle nous travaillons. On va imaginer des master-classes. » projette le délégué général du festival. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de se rendre à l’Eldorado cette semaine, un certain nombre de films projetés au cours du festival seront diffusés prochainement sur Guyane La 1ère, partenaire du festival.