Depuis tôt ce matin, deux collectifs distincts bloquent la route d’Apatou au niveau de la piste du plateau des mines et au village Maïman. Une réunion publique le 1er juin avec la CTG et la mairie est dans les plans.
Nids-de-poule en série, temps rallongé pour se rendre à Saint-Laurent, absence de marquage au sol… La liste des griefs imputés à la route d’Apatou, dite « Route du fleuve », s’allonge au gré des aléas de la saison des pluies, mais aussi en raison d’un manque criant d’entretien. Depuis 6h ce mardi matin, deux groupes distincts bloquent la route au niveau de l’intersection entre la route Saint-Jean et la route du plateau des mines ainsi qu’au village Maïman.
Ils réclament des pourparlers avec les élus de la CTG, compétente concernant les routes départementales. « Ce qui pose problème, c’est l’Etat de la route. Il y a des nids de poules tous les mètres, c’est de plus en plus dangereux », alerte Moïse Edwin, maire d’Apatou.
Le temps de trajet étiré pour se rendre dans la capitale de l’Ouest crée un imbroglio, notamment pour les étudiants qui s’acquittent du trajet en bus. Un riverain nous indique que le déplacement prenait 45 minutes il y a quelques mois, contre le double en ce moment. Au niveau du village Maïman, les protagonistes du blocage sont d’ailleurs des lycéens. Ils ne font pas partie du collectif qui bloque un peu plus en amont. La gendarmerie de Saint-Laurent annonce que pour l’heure seuls les véhicules de secours peuvent passer.
« Ça fait des semaines qu’on travaille sur ce sujet. On demande que la CTG puisse intervenir en urgence et que des solutions soient actées avec les entreprises. Ce qui est pour l’instant proposé au niveau des travaux de réhabilitation n’est pas adapté pour l’instant. On veut aussi un renforcement de l’intégralité de la route avec un planning bien détaillé. » liste Jean-Yves Saiti, un habitant de la commune, actuellement sur place au niveau du barrage de l’intersection avec la piste du plateau des mines.
Le maire Moïse Edwin a déjà reçu les représentants du collectif ce lundi 23 mai. Désormais, ce sont les élus de la collectivité territoriale qui sont attendus au tournant. Actuellement hors du département, Zadkiel Saint-Orice, le conseiller territorial de la majorité en charge des infrastructures routières, participera le 1er juin à une réunion impliquant la CTG, la mairie d’Apatou et la population apatoucienne. Antoine Karam, qui avait initié la construction de cette portion de route alors qu’il était président du Conseil régional, en sera également.
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