Edward Blasse s’en est allé. L’auteur, chanteur, poète et compositeur guyanais, est mort hier à Fort-de-France à l’âge de 73 ans. Edward Blasse était considéré comme un chanteur à texte, très attaché à sa Guyane natale .
Depuis plusieurs années, Edward Blasse avait intégré la chorale des hommes de Soula en tant que guitariste. Croyant, il était disponible pour sa paroisse et ses amis.
Issu d’une famille modeste mais de musiciens
Edward Blasse était né le 15 novembre 1948 à Cayenne. D’origine modeste, son père était pêcheur et sa mère, au foyer. Il était issu d’une famille de musiciens, que ce soit son père, guitariste, son oncle, clarinettiste et saxophoniste et son autre oncle, lui aussi guitariste. Après ses études, Edward Blasse avait rejoint l’armée et notamment l’école militaire des transmissions d’Agen dans le Lot-et-Garonne en 1967. Il a été ensuite affecté dans plusieurs villes d’Allemagne avant de revenir dans l’hexagone dans le nord-est à Strasbourg, Mutzig et Metz.
La nostalgie du péyi
Il rentre en Guyane en 1982 après avoir quitté l’armée, après avoir eu la nostalgie du péyi. Mais déjà dans l’armée, il avait embrassé une trajectoire d’artiste et écrivain. En 1976, il a publié « Paragraphe littéraire », puis « L’amour ou l’amitié » en 1977″, « O Guyane » en 1978″ et « Le bois du serpent noir » en 1980.
Après sa carrière militaire, il a publié « Un voile d’argent », sous forme de nouvelle ainsi que 3 albums en tant qu’auteur-compositeur-interprète.
En 2015, il avait sorti « Chant de paix à Kourou ».
