Juan Branco dans la tourmente. Le médiatique et sulfureux avocat inscrit au barreau de Paris, vient d’être mis en examen pour « viol ». Juan Branco était en Guyane la semaine dernière. Il est venu défendre, avec 5 autres avocats de Guyane et de Guadeloupe, les 4 militants de l’UTG et des 500 Frères, actuellement incarcérés dans le cadre de l’affaire concernant le départ de feu provoqué en marge d’une manifestation du Mayouri Santé en juillet 2020.
Juan Branco avait été appelé par l’association Tròp Violans. Les deux leaders, Olivier Goudet et Yvane Goua l’avaient rencontré une première fois l’an passé à Lisbonne au Portugal. C’est pour cette raison, cette précédente rencontre, et pour le motif du procès, que le jeune avocat avait accepté de venir au dernier moment en Guyane.
Juan Branco a été mis en examen suite à des accusations d’une jeune femme concernant une « relation sexuelle non consentie ». Il avait été placé en garde à vue dans cette affaire en juin dernier, après le dépôt d’une main courante par une jeune femme de 20 ans en avril au commissariat du 14e arrondissement de Paris.
Dans un long message posté sur Facebook le lendemain de cette main courante, Juan Branco réfutait ces accusations et contestait « tout rapport non consenti ». Il racontait avoir rencontré la jeune femme via Instagram et qu’ils avaient passé ensuite la nuit chez lui.
Juan Branco nie le viol
Le trentenaire affirme que la jeune femme était « partie le lendemain après l’avoir embrassé sur le visage, sur les lèvres » et lui avoir « souri ». Toujours selon lui, elle était ensuite « revenue récupérer ces affaires le soir, froide et troublée ».
Juan Branco est notamment l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski qui a participé à l’affaire de la sextape concernant Benjamin Griveaux. Il défend aussi Christophe Dettinger, le boxeur filmé en train de frapper deux gendarmes lors d’une mobilisation des « gilets jaunes ». Il est également le conseil de Maxime Nicolle, alias Fly Rider, gilet jaune actif sur les réseaux sociaux et donc aussi, avec d’autres avocats, des 4 militants guyanais, dont le délibéré sera rendu ce jeudi à Cayenne.