« 102 jeunes de l’école de la deuxième chance n’ont toujours pas reçu l’argent de leur formation depuis le début de l’année car la CTG n’a pas encore effectué les virements qu’elle leur doit »… C’est ce qu’affirme Leslie-Anne Prosper, chargée de mission à l’E2C de Guyane. C’est elle qui accompagne une petite trentaine de jeunes venus ce matin à l’hôtel territorial pour demander « des réponses et surtout une solution » à la Collectivité.
L’antenne de Saint-Laurent toujours pas ouverte
Par ailleurs, l’antenne de Saint-Laurent du Maroni, qui devait ouvrir ses portes à la rentrée de septembre, n’a toujours pas vu le jour. Là aussi, « c’est à cause de l’argent promis par la Collectivité, et qui n’a toujours pas été versé » selon l’E2C.
Un problème depuis des mois
Il ne s’agit pas d’un problème exclusivement dû à la majorité actuelle précise Leslie-Anne Prosper, qui ajoute que les problèmes de paiements avaient déjà commencé du temps de l’équipe précédente mais qu’ils ne se sont pas arrangés : « un versement a eu lieu mais ne permet pas de débloquer la situation » rajoute la chargée de mission de l’E2C.
Une réunion avec les élu nos
Les jeunes et la direction de l’Ecole sont actuellement en réunion avec les élus de la CTG dont le président Gabriel Serville, les vice-présidents Jean-Paul Fereira, Annie Robinson-Chocho, Ayssatou Chambaud, Philippe Bouba, Carine Cresson-Ibis, ou encore Isabelle Vernet et Muriel Briquet.
Un problème de logiciel ?
Carine Cresson-Ibis est montée au créneau pour trouver une solution et œuvre à la résolution de ce problème en lien étroit avec le président Serville. Selon les premières explications données, ces non versements d’argent pourraient être dûs à la mise en place d’un logiciel au niveau des services en question au sein de la Collectivité. C’est en tout cas l’explication qui aurait été donnée par l’une des directrices de services. Une explication « qui ne convainc » pas l’Ecole ni ses élèves. Les jeunes de l’école de la deuxième chance, qui pour certains sont en stage non rémunérés ou d’autres en contrat avec des entreprises, ne voient toujours pas l’argent qui leur est dû, être versé, sont en colère et certains désespérés. Ils ont annoncé « ne pas vouloir quitter la CTG tant qu’une solution concrète ne sera pas trouvée ». Le directeur de l’E2C, Gilles Dolor assiste aussi à la réunion. Le président Keita Stephenson pour sa part a déjà essayé de faire bouger les choses en amont. Tous les acteurs de l’Ecole œuvrent ainsi pour essayer de « sauver la structure, notamment l’ouverture prévue de Saint-Laurent, et l’avenir de ces jeunes ».
Voici le live Mo News réalisé ce mardi à la CTG avec Leslie-Anne Proper et des élèves de l’E2C au micro de Samir Mathieu et avec Jean-Philippe Bazile à la technique :
https://www.facebook.com/monewsguyane/videos/3068203189970643/