Tout savoir et comprendre de la fermeture des stations services par le préfet jusqu’à mercredi

Le préfet de Guyane, Thierry Queffelec vient d'annoncer, sur les réseaux sociaux, qu'il ferme par décision administrative, toutes les stations services de Guyane. "Une mesure à effet immédiat" nous a confirmé la préfecture et ce jusqu'à mercredi. À compter de mercredi, la distribution de carburant sera limitée à 10 litres par véhicule.

Par : Samir MATHIEU

Publié le : 18 octobre 2021

Le préfet de Guyane, Thierry Queffelec vient d’annoncer, sur les réseaux sociaux, qu’il ferme par décision administrative, toutes les stations services de Guyane. « Une mesure à effet immédiat » nous a confirmé la préfecture et ce jusqu’à mercredi. À compter de mercredi, la distribution de carburant sera limitée à 10 litres par véhicule.

Des dérogations pour certains professionnels

Suite à nos demandes de précisions, il est précisé par la préfecture que les infirmiers, ambulances, personnels soignants, secours, pompiers, police et gendarmerie, peuvent toujours s’approvisionner en carburant à hauteur de 20 litres par jour, qui présente une carte professionnelle pour justifier de ces approvisionnements.

À partir de mercredi, « ce sera aux stations services de contrôler que la vente est limitée à 10 litres par véhicule » précise également la préfecture interrogée par nos soins à ce sujet.

Éviter la pénurie généralisée

Dans les faits, plusieurs stations-services avaient déjà fermé leurs portes en fin de matinée, prises d’assaut par les usagers et qui se trouvaient déjà en pénurie de carburants. C’est pour éviter une pénurie que le préfet a décidé de fermer l’ensemble des stations-services de Guyane, faisant suite aux blocages des deux sites de la Sara en Guyane à Kourou et à Degrad des Cannes, ainsi que le Grand port maritime. L’objectif pourrait également être « d’affaiblir le mouvement de blocage de la Sara par les manifestants de la Caravane pour la Liberté, en faisant retomber la pression, au moins pour deux jours, sur la demande en carburants » nous précise un observateur de la vie publique, joint par la rédaction en ce début d’après-midi.