Le Bureau de la sécurité institutionnelle (GSI) de la Présidence de la République et le Ministère de la justice et de la sécurité publique (MJSP) ont participé la semaine dernière au Forum sur la protection intégrée des frontières. L’objectif est de promouvoir l’intégration dans les sphères publiques pour renforcer la prévention, le contrôle, l’inspection et la répression des crimes transnationaux dans les régions frontalières.
Pour le ministre en chef du GSI, Augusto Heleno, la lutte contre le crime organisé « remet en cause la capacité du gouvernement brésilien en tant qu’État », compte tenu des dimensions des frontières, des ports et des aéroports du pays, qui finissent par acheminer une énorme quantité de drogue vers l’Europe, l’Afrique et les États-Unis.
“L’Amérique du Sud est le plus grand centre de culture, de production et de distribution de cocaïne de la planète, représentant 75 % de l’approvisionnement mondial en drogue. La région est également le plus grand producteur de marijuana au monde et est également en concurrence pour la contrebande internationale d’armes, de cigarettes, de pesticides et d’autres produits », a déclaré Heleno, à l’ouverture de l’événement
L’Oiapoque participe pour la première fois à la réunion gestion des frontalières
L’Amapá a été le dixième état du Brésil a activé l’opération Horus au Brésil, pour fiscaliser prévenir et combattre les crimes courants dans les zones frontières, comme le trafic d’être humain, de prostitution, trafic d’or, d’armes, de drogue mais aussi de lutte contre la destruction de ressources naturelles et les crimes environnementaux.
Le secrétaire de sécurité de l’Amapá, Coronel Carlos Sousa, a invité pour la première fois le Delegado Charles Correa pour représenter la frontière franco-brésilienne. La réunion a initié par une rencontre avec toutes les régions frontalières. Le ministre en chef du GSI, Augusto Heleno s’est réuni en groupe pour organiser la stratégie à mettre en place aux niveaux des frontières brésiliennes. Cet événement s’est déroulé dans la Semana Nacional de Políticas Sobre Drogas ( semaine de Nationale de Politique antidrogue) ainsi que d’autres crimes frontaliers tel que le trafic d’être humain.