A l’heure où la mobilisation est de mise en Martinique contre la vie chère, un rapport d’une association de consommateurs de Guyane fait la lumière sur la tarification des produits alimentaires chez nous.
Entre 60 et 300% plus chers que dans l’hexagone. Les produits alimentaires vendus en Guyane souffrent d’une vraie différence de prix avec ceux qui sont vendus à 8000 kms.
C’est en substance, la ligne directrice du rapport sur le coût de la vie dans le domaine alimentaire élaboré par l’association Consommation Loyer Cadre de Vie (CLCV).
La méthode de travail s’est basée sur une analyse de 52 produits issus de six grandes surfaces différentes et qualifiés de « première nécessité ».
Tous de la même marque, ils représentent un échantillon varié de denrées alimentaires couramment achetées par les consommateurs.
Quelques exemples concrets contenus dans le rapport :
« Cassoulet : En Guyane, le prix d’une boîte de cassoulet oscille entre 7.79 et 8 euros, alors qu’en
France hexagonale, le prix est d’environ 3,05 euros.
Eau : Un pack de six bouteilles d’eau de la marque cristalline coûte entre 4,80 et 6,53 euros en
Guyane, contre 1,08 euros en France hexagonale.
Yaourt : Un pack de 8 pots de yaourt de la marque locale Panier de Yoplait est vendu à 5,40 euros,
tandis que dans l’hexagone il est entre 2,16 et 3 euros. Il convient de souligner que ces yaourts sont
fabriqués en Guyane.
Ananas : En Guyane, l’ananas est vendu entre 5,75 et 6,99 euros le kilo, tandis que dans l’hexagone il est à
1,45 euros la pièce ».
Notez que ces décalages de prix sont probablement dû à une combinaison de facteurs, y compris les coûts de transport, les frais d’importation, les coûts opérationnels plus élevés en Guyane et les marges de détail potentiellement plus élevées.
Sans connaître le coût exact de ces produits pour les détaillants en Guyane, il est difficile de calculer la
marge exacte. Cependant, les écarts de prix indiqués ci-dessus donnent une idée de la différence potentielle.
Les auteurs du rapports qui ont planché durant 9 mois sur cette étude indiquent avoir demandé aux distributeurs, les coûts de production. Une demande qui reste vaine.
A la CLCV on prône aussi la mise en place d’un observatoire des prix qui réunirait tous les acteurs concernés autour d’un suivi et d’audits des variations tarifaires, afin que le consommateur ne soit pas lésé.
Là encore les demandes de l’association restent pour l’heure sans réponses.
Cliquez ici pour rejoindre notre chaîne WhatsApp ou ici pour notre groupe Télégram. Vous recevrez nos infos en temps réel !
Retrouvez l’ensemble des articles de cette rubrique en cliquant ici.
L’actualité en continu sur www.monewsguyane.com.
L’édition hebdomadaire de Mo News Guyane est aussi disponible en version numérique