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DOSSIER – Quelle est l’histoire de Prospérité, le village contre l’emplacement du projet de centrale électrique de l’ouest Guyanais ?

  • Prospérité, Paradis, Espérance… Des noms lourds de sens pour les populations Kali’na et Arawaks qui les peuplent. À l’instar des villages amérindiens de la commune de Saint-Laurent, ces trois derniers, issus des déplacements de populations générés par la guerre au Suriname il y a plus de trente ans et les horreurs subies par les civils, ont depuis la légitime ambition d’exister officiellement sur le territoire français, et de se développer sur les zones que l’Etat leur a accordées.
  • Par : Claire GAGNAIRE
  • Publié le : 13 mars 2023

Prospérité, Paradis, Espérance… Des noms lourds de sens pour les populations Kali’na et Arawaks qui les peuplent. À l’instar des villages amérindiens de la commune de Saint-Laurent, ces trois derniers, issus des déplacements de populations générés par la guerre au Suriname il y a plus de trente ans et les horreurs subies par les civils, ont depuis la légitime ambition d’exister officiellement sur le territoire français, et de se développer sur les zones que l’Etat leur a accordées.

 

 

À Terre Rouge et Paddock, les deux villages les plus anciens de la commune (autour de 70 ans), ces flots de réfugiés se sont fondus progressivement dans la communauté. Mais on entend encore cette différenciation dans les discrètes conversations sur le sujet. C’est une expérience lente et difficile que d’être accepté au sein des communautés, même pour des personnes aux origines si proches.

De nombreux Saint-Laurentais se souviennent encore des détonations d’Albina et de cette période trouble où les voisins d’en face cherchaient à sauver leur vie en s’enfuyant côté français. Les habitants des villages amérindiens encore plus, car les pouvoirs publics leur demandaient alors de céder des terres pour que s’installent leurs pairs en danger au Suriname.

UN PEU D’HISTOIRE

La Guerre du Suriname (1986-1992) et ses répercussions démographiques dans l’Ouest Guyanais.

 

LIRE AUSSI : Au Suriname, la pression monte pour l’ancien président Desi Bouterse.

 

En 1986, Brünswijk, garde du corps de Dési Bouterse et membre des 15 sergents ayant participé au coup d’État de 1980, organise une insurrection et des actions de guérilla. Pour y mettre un terme, Bouterse ordonne la conduite d’une expédition punitive dans le village natal de Brünswijk pour se débarrasser de ce dernier. Moengo (tapoe) est une petite ville minière où l’on extrait de la bauxite notamment.

À défaut de trouver Brünswijk, les troupes du dictateur s’en prennent aux civils : assassinats, tortures, incendies… C’est le massacre de Moïwana (Mongoetapoe). 5000 Bushinenge fuient alors sur la rive française à la suite de ce terrible épisode. Mais pas seulement. Les populations amérindiennes, saramakas, s’exilent également depuis le début de la guerre civile, victimes d’exactions des Jungles Commandos comme des soldats de Bouterse. Pendant cette guerre, près de 10 000 surinamiens ont fui vers la Guyane française.

La France, à travers son armée, organise l’accueil des exilés sur le territoire guyanais. Des camps de réfugiés sont montés sur le Bassin de l’Ouest Guyanais :

 

  • – Saint-Laurent du Maroni (aérodrome) où entre 4 à 6000 personnes sont accueillies ;
  • – Les villages kali’na de Terre Rouge et Paddock sur la commune de Saint-Laurent ;
  • – Charvein ;
  • – Mana, plus précisément à l’Acarouany, où apparaît l’un des plus grands camps avec près de 4 000 personnes
  • – Apatou, qui voit alors sa population doubler.

 

On estime à plusieurs milliers les « réfugiés » qui fuient dans la nature guyanaise, hors du contrôle des autorités. L’administration française qualifie toutes ces personnes de PPDS : Personne Provisoirement Déplacée du Suriname. La scolarisation des enfants est impossible, le travail tout autant. C’est un statut particulier par lequel le caractère éphémère de l’accueil et de la prise en charge prévaut. La réalité est en fait tout autre. Pour beaucoup, il est hors de question de rentrer au pays. Les traumatismes sont là, et la volonté de d’installer sur ce nouveau territoire accueillant et d’y vivre en paix également.

Les exilés s’organisent, cultivent, travaillent pour gagner un peu d’argent. La culture sur abattis se développe autour des camps. À partir de 1988, ils participent factuellement à l’économie locale, notamment au marché de Saint-Laurent du Maroni. Sans compter les liens communautaires, voire familiaux préexistants au conflit. Le Maroni reste encore aujourd’hui une frontière toute administrative.

Léon Bertrand, maire de la commune de Saint-Laurent à cette époque, insiste sur les vertus « assimilatrices » de la scolarisation. Un des éléments de réponse à une installation durable sur le territoire de l’Ouest Guyanais exprimé par ces populations meurtries. Tout comme la régularisation administrative, l’emploi sont des moyens d’intégration à la société guyanaise. La dynamique est bel et bien lancée.

UN VILLAGE EST NÉ

Pierre Thérèse, est le premier Yopoto (chef) du village Prospérité : il a transmis la fonction à Roland Sjabère avant son décès. Les premiers réfugiés kali’na se sont installés à partir de 1986.

Leur ambition est de se reconstruire sur les bases traditionnelles établies dans leur communauté depuis des temps anciens, au Suriname. Après avoir édifié leurs foyers, les habitants se lancent dans la culture sur abattis, pour garantir la subsistance de leur petite communauté et en puiser quelques ressources économiques. La crique Sainte-Anne coule plus bas. Les autorités ne semblent pas contre et cela suffit à convaincre de s’implanter durablement.

Ainsi naît le village Prospérité. Ils n’étaient au départ que quelques familles espérant trouver leur salut sur cette zone vallonnée inhabitée, à environ 15 km de Saint-Laurent. Ils viennent pour beaucoup de Bigiston, en face de la pointe sud de l’île Portal, lieu aujourd’hui très apprécié des touristes, où le célèbre rocher trône telle une tortue Luth près de la rive surinamienne du fleuve Maroni, en amont de Papatam, à une dizaine de kilomètres au sud d’Albina.

UNE DYNAMIQUE CITOYENNE ET DURABLE

En 1998, les habitants du village Prospérité s’organisent et créent une association éponyme. Un carbet de passage est construit, soutenu par le CIRAD notamment. Les ambitions se développent et accueillir des touristes au sein du village en fait partie. Les enfants sont scolarisés progressivement, d’autres naissent et bénéficient du droit du sol pour sécuriser leur avenir.

Le village obtient sous la mandature de Léon Bertrand un château d’eau, signe d’un développement inclusif soutenu, voire conduit par les pouvoirs publics, et d’une évolution favorable des conditions de vie des habitants. Les questions de santé, de scolarité et d’activité sont des clés pour une intégration réussie, ce n’est plus à prouver.

Un deuxième forage sera fait ensuite pour remédier au dysfonctionnement du premier. L’eau potable est accessible aux habitants. Ils sont alors invités à installer des compteurs d’eau auprès de la SGDE. L’intégration de la population à la société guyanaise et à son fonctionnement se précise.

L’ÉDUCATION, UN OUTIL ÉVIDENT D’INTÉGRATION DANS LA SOCIÉTÉ

La création de l’école primaire vient confirmer ce sentiment. Elle est étroitement liée au concept des écoles itinérantes, effectif à l’Acarouany autour de 2013. En parallèle se dessinent les grands projets de développement sur le territoire mananais, notamment sur la question de l’énergie (Cf le rapport sur les Projets du territoire Phase 1 de 2018/2019).

 

L’école primaire du village Prospérité.

 

Le rectorat de la Guyane a sollicité l’investissement de Benoit Hurtrez, alors professeur des écoles titulaire de l’Education Nationale, pour travailler au projet de création d’une structure pour les enfants de Prospérité et des campous tout proches, parsemés le long de la RN1. Le pédagogue, installé dans le village avec femme et enfants depuis 2010, s’y consacre en juillet-août 2014 : recensement des fratries, bilan de leur situation administrative, étude de faisabilité, questions sur l’hygiène et la sécurité (accès pompiers, accès à l’eau…). 86 enfants sont recensés.

Le dossier est présenté au rectorat lors d’une des commissions sur les projets de scolarisation dans l’Ouest Guyanais. Le premier choix de l’administration est fixé sur l’Acarouany. Les enfants de Prospérité devraient alors continuer à prendre le bus pour leur scolarisation, mais dans l’autre sens. Heureusement pour eux, l’Education Nationale change son fusil d’épaule et programme l’ouverture d’une école à Prospérité pour septembre 2016

Benoit Hurtrez se porte naturellement candidat au poste de direction. 4 Algécos sont installés en 15 jours, la rentrée est possible à Prospérité et se fait le 19 septembre 2016, en présence du maire, Léon Bertrand. 80 enfants composent les 4 classes de la nouvelle structure. (France Guyane – 21/09/2016)

LE PROJET CEOG SÈME LA DISCORDE

Les habitants de Prospérité sont alertés par des pairs sur le projet de la centrale électrique de l’Ouest Guyanais (CEOG) en 2017, à la suite d’un conseil municipal à Mana. Il leur faut le temps de la réflexion, de l’information et de la traduction de certains termes spécifiques pour en saisir les réels enjeux.

Les projets sont actés et détaillés dans le rapport de la mairie de Mana sur les Projets du Territoire Phase 1 2018/2019, consultable en ligne et en mairie.

Le 1er décembre 2021, la ZDUC (zone de droit d’usage collectif) qu’ils espèrent obtenir depuis quelques années leur est accordée par la préfecture.

Quand le chef coutumier consulte les plans, il constate qu’entre les frontières administratives du village et de la ZDUC, une zone est bel et bien attribuée à la CEOG. Près de 80 hectares, dont une portion non négligeable sur la Crique Sainte-Anne.

Les habitants disent prendre véritablement conscience de la réalité du projet de centrale expérimentale à hydrogène en entendant les machines travailler, les arbres tomber. C’est à ce moment-là que la contestation prend forme, et que la lutte active couve. Une forme de panique à l’idée de perdre ce qu’ils ont acquis et développé pour une vie digne et en cohésion avec leurs traditions ? Doivent-ils de nouveau se sentir en danger ?

HIATUS ENTRE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL ET SOUVERAINETÉ

 

La ZDUC, l’emplacement du chantier et la concession du village Prospérité. (CEOG).

 

En 2019, l’association du village a changé ses statuts et se nomme désormais Atopo Wepe (le village des collines en kali’na). Elle est l’organe-clé, après le Yopoto et les autorités coutumières amérindiennes dont le Grand Conseil Coutumier, permettant une représentation auprès des pouvoirs publics et des autorités françaises.

L’association Atopo Wepe est alors déjà accompagnée par Christophe Yanuwana Pierre, de la JAG (Jeunesse Autochtone de Guyane), qui a siégé au Grand Conseil Coutumier de la Guyane, et qui est toujours puissamment présent aux côtés d’Atopo Wepe, pour faire entendre la voix et la vision autochtones sur le conflit avec l’entreprise HDF et le fonds de pension Méridiam, qui portent le projet de la CEOG.

 

Rassemblement au village Prospérité (photo : Claire Gagnaire).

 

L’implication de cette personnalité du milieu autochtone fait écho à celle qu’il a eue, et ses effets, contre le projet du géant minier canadien Colombus Gold « la Montagne d’or » entre juillet 2016 et mai 2019, et lors des mouvements de blocage du territoire par la population guyanaise en 2017.

Le projet de la mine géante a été remis en question, le président Macron confirmant qu’il était refusé en l’état. La question de la souveraineté des populations autochtones sur les terres en Guyane fut une des revendications portées en 2017 par Christophe Yanuwana Pierre et la JAG notamment. L’action militante, soutenu par bon nombre de Guyanais, a abouti à la promesse de rétrocession de 400 000 hectares dans les accords de Guyane, soient environ 4 % des terres du département. En 2023, les communautés attendent toujours leur exécution.

Est-ce du fait de la territorialisation ? Le village de Prospérité dépend administrativement des terres mananaises. Le village est donc administré par la mairie de Mana à 45 km par le CD9, tenue depuis l’obligation pour Georges Patient qui siège au Sénat de non-cumul des mandats, par son 1er adjoint Albéric Benth, élu ensuite en 2020. Ce dernier est président du Syndicat Mixte de l’Energie (SMEGUY) depuis décembre 2022. Comme l’ensemble des élus Guyanais, il affiche un soutien sans faille au projet porté par la CEOG.

 

La partie déjà déforestée de la forêt, où le projet CEOG est prévu. (photo : Claire Gagnaire).

 

Sur certains domaines, la mairie saint-laurentaise située à 15 km et ses services participent activement à la vie du village. Les deux municipalités semblent collaborer correctement, en dépit de cette répartition administrative difficile à cerner pour le citoyen lambda.

Dans ce contexte complexe, le résultat est pourtant là et porteur d’espérance. Trente ans après, comme le village éponyme, PK 9 route de Saint Jean, Prospérité a l’électricité, une école, l’eau potable, une population qui augmente…

 


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