Warren Coppet se fait un nom. Le petit frère de Stany, se lance lui aussi dans la production audiovisuelle et s’affirme de plus en plus. Le tournage de « Carbet », son premier court-métrage tourné à Montsinéry-Tonnegrande, est une étape essentielle. Le jeune homme de 23 ans, qui est aussi model, fourmille de projets…
Il croque la vie (23 ans) et avance à pas de géants (1.96m). Warren Coppet est hyper actif. Le jeune homme multiplie les projets. « Carbet » est son premier court-métrage. Warren Coppet y assure la production et joue dedans. Il est vrai que le Guyanais est un touche à tout. Acteur, producteur, model également… Warren Coppet aime l’action. Et il est peu dire qu’il n’a pas le temps de s’ennuyer. Et quoi de mieux que de conjuguer sa passion pour l’action et ses talents d’acteurs et producteurs pour la mettre en boîte avec sa jeune société WMC Production. « Carbet » sortira en décembre et la première projection se fera en Guyane.
Sur les plateaux de tournage depuis tout petit
Warren Coppet ne se laisse pas intimider devant les difficultés de l’univers cinématographique. Il fonce, la tête altière. Cela fait 3 ans déjà depuis qu’il pratique le cinéma à temps plein et l’aventure est prometteuse. Warren Coppet a de l’ambition et l’assume : « mon objectif principal c’est de développer le cinéma en Guyane, et pourquoi pas à terme de créer une école de cinéma » explique-t-il.
Mais chaque chose en son temps. Pour commencer, Warren Coppet a ouvert sa propre boîte WMC. Cette boîte de prod’ résulte d’une association avec sa sœur Makéda, qui est aussi une passionnée du cinéma. « Le cinéma, nous l’avons dans le sang » détaille le jeune homme : « C’est inné ». Il faut dire que depuis tout petit, Warren fréquente les plateaux de tournage, qui n’ont plus, ou peu, de secrets pour lui. « J’avoue, c’est un lieu particulier et spécial » tient-il à rappeler. Mais ce n’est pas parce que sa famille est dedans et qu’il a eu des accès plus faciles à ce métier, que Warren se repose sur ses lauriers. Il a suivi des formations pour apprendre le métier et se perfectionner : « J’ai fait une école de théâtre à Paris qui s’appelle Blanche Salant. J’ai eu quelques formations au sein d’institutions de référence, mais j’ai aussi beaucoup tourné. Je n’ai pas envie de rester uniquement dans la théorie ». Et Warren Coppet espère pouvoir tourner dans ses productions.
Des expériences marquantes
Parmi les expériences qui ont marqué le comédien, le film du réalisateur Thaizen Ringuet « Parce qu’elle m’aime » lui a permis de décrocher son premier rôle dans un court métrage. « Parce qu’elle m’aime » a vu le jour l’an dernier en plein confinement. C’était en novembre 2020. Le film abordait la thématique des violences conjugales d’une manière inattendue à travers une l’intrigue imprévisible. « J’ai joué le personnage du Christ sur ce sur ce court-métrage. Ce fut une belle expérience » se souvient-il. La société WMC Production qu’il dirige a moins d’un an. Basée à Matoury, elle s’est spécialisée dans la production de films et de programmes pour la télévision. Sa première œuvre est donc « Carbet ». Ce court métrage évoque l’être masculin à son enfant et sur la différence qui existe entre celui qui porte l’enfant, qui connait son existence et l’homme qui peut l’ignorer ; C’est une réalité sociale qui court sur des siècles. « Si une femme ne peut ignorer combien d’enfants elle a eu, au fil du temps, un homme peut découvrir qu’il a d’autres enfants que les siens, du moins que ceux qu’il connait. » Tel est le postulat de départ de ce film aux dires de Phillipe Passon réalisateur et scénariste de Carbet et Warren Coppet qui est en plus un acteur. A Noter que Philippe Passon est un réalisateur de renom. Il a une dizaine de films à son actif. Il est à la fois auteur, réalisateur et comédien ; il est à la fois auteur, réalisateur et comédien.
« Carbet » sortira en décembre, le premier tournage se fait en Guyane : « nous prévoyons un tournage qui se fera principalement sur la commune Montsinéry-Tonnegrande, et sur quelques plans à Cayenne et Montjoly »
« La Guyane, un sacré décor pour le cinéma »
Warren Coppet fait du cinéma un engagement pour contribuer à l’épanouissement de la société guyanaise. « En Guyane, il y a du potentiel, il y a vraiment des éléments qui permettent la fiction. La Guyane héberge un sacré décor qui servira au cinéma ; d’autant plus, les personnages sont atypiques, ils ont du charisme, de l’énergie, des vraies têtes d’acteurs. La Guyane est très riche. »
Le jeune producteur est satisfait de l’accueil du public. Pour le jeune artiste et entrepreneur, la Guyane est un terrain de jeu idéal pour le 7e art : « je crois en la Guyane mais j’espère et je demande à ce que le cinéma devienne plus communicatif par rapport à ce qui se fait jusqu’à présent. » Warren Coppet note ainsi « un manque de croyance des partenaires financiers par rapport à ce que nous faisons » Et de souhaiter « plus d’engagement de leur part afin de mieux nous accompagner, de nous propulser un peu plus encore dans ce qui s’apparenterai à une véritable industrie du cinéma. » Et le patron de WMC Production de rappeler : « La production c’est l’économie et à ce niveau il y a des difficultés. La production gère tout. C’est un long schéma. Ça part de la régie du producteur pour aboutir au film ’est un long schéma. »
« L’essentiel, c’est d’avancer »
Par ailleurs, Warren Coppet ne lâche pas. « En tant que producteur et comédien, ce n’est jamais facile, mais l’essentiel, c’est d’avancer… Le plus dur c’était de me lancer… Une fois dedans, J’ai su quoi faire ; Dans la vie, on saura toujours quoi faire. Il faut aimer ce que l’on fait ; quand on aime ce que l’on fait, il n’y a pas d’obstacle valable. »