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  • artiste, carnaval, chanteur, Clet, covid, Guyane, MoNews, Victor Clet

Dans le rétro : Victor Clet : Amoureux de la vie, confronté à la mort de son fils !

  • Extrait d'article tiré du MONEWS N°1, du 11 mars 2021 
  • Par : Alexandre Salpetrier
  • Publié le : 3 mai 2021

Extrait d’article tiré du MONEWS N°1, du 11 mars 2021 

Téléchargez l’intégralité du journal en PDF

 

Victor CLET : Amoureux de la vie, confronté à la mort de son fils !

« Je vous aime », la formule préférée de l’un des artistes les plus connus en Guyane. Celle qu’il répète à chacune de ses sorties durant le carnaval. Pourtant cette année, il n’a pu communiquer sa joie de vivre à son public. Ni même lors de cette mi-carême. La raison principale : la crise sanitaire bien sûr, mais surtout le décès de l’un de ses premiers fans.

C ’est un acteur majeur et incontournable du carnaval de Guyane. Du haut de ses 68 ans, Victor Clet n’est pas avare de mots doux envers la vie. Cette vie qui lui offre la célébrité depuis près d’une cinquantaine d’années, des sons, des tubes, des rires mais aussi des peines comme la perte récente de son fils Frantz. « Frantzo » comme il le surnommait est parti en paix, dans son sommeil, en janvier dernier à l’âge de 40 ans. « Jamais un parent n’imagine enterrer son enfant », pourtant ce drame, cette expérience, Victor Clet a dû l’affronter contre toute attente. Faire face au choc de la terrible annonce et surtout poursuivre, tenir pour ses autres enfants « Quéquette » n’a pas d’autre choix.Ce que l’on sait moins et qu’il avoue pour la première fois à la rédaction de Mo News, c’est que Covid ou pas, « le grand » Victor Clet n’aurait pas participé au carnaval 2021. Pas de scène, pas de dancing, pas de « Blues Stars » pour le roi du carnaval Guyanais : Inimaginable !  Mais la douleur, la peine sont bien réelles et à vrai dire, « le cœur n’y était pas » affirme l’artiste populaire. Entre regard sur sa vie, ses regrets, le décès de son amour de fiston, il se livre et tourne les pages d’une vie plutôt bien remplie.

Une année en Guyane, sans carnaval c’est du jamais vu ?

C’était une expérience car à vrai dire, je n’ai jamais connu pareille chose. Pas de carnaval, c’est vraiment insensé, c’est historique. J’ai presqu’envie de dire que durant cette période, la Guyane a été très malade. On connaît l’ampleur du carnaval chez nous. « Il fallait nou té viv’ sa an fwa » (il fallait que nous vivions cela une fois dans notre vie).

Quéquette hors des dancings, on a aussi du mal à le croire ?

Honnêtement, c’est surtout Madame qui était heureuse. Je suis resté énormément en famille. Nous n’avions pas le choix de toute façon, avec le couvre-feu et les autres restrictions. Je n’étais pas dans les dancings, cela m’a permis de rester sagement à la maison.

L’absence de carnaval a eu quel impact pour vous ?

Habituellement quand je sors un CD, j’en vends au moins 2000. Cette année, j’en ai sorti nettement moins et forcément vendu beaucoup moins. Pour l’orchestre, il y a également eu un lourd impact puisque nous n’avons pas eu de soirées. Les dernières prestations officielles remontent à l’année dernière. Je ne vous cacherai pas que j’ai été vraiment sollicité pour des soirées « sauvages », mais j’avoue que ma femme est un peu fragile, au niveau de la santé, j’ai préféré éviter de
sortir trop souvent.

Et ce Covid justement, vous fait-il peur ?

Je n’ai pas  peur de la contamination, vous savez je suis un vrai guyanais. Je connais beaucoup de remèdes créoles et donc je suis des recettes traditionnelles régulièrement. Après je prends aussi mes précautions, car nul n’est à l’abri.

Il y a eu un vrai débat : carnaval, pas carnaval. Vous étiez dans quel camp ?

J’ai simplement pensé à mes fanatiques, à ceux qui aiment cela. Mais la réalité était là, on a perdu des compatriotes. Beaucoup de familles étaient dans la tristesse. Je ne sais pas si nous aurions le cœur à chanter, à nous amuser comme d’habitude. Les autorités ont pris une décision, je pense que c’était une bonne chose car la vie de chacun n’a pas de prix et il fallait respecter ce choix.

On vous a beaucoup vu sur Facebook, un nouveau style ?

C’était un exutoire, une manière de penser à autre chose. Cela m’a permis surtout de faire des rencontres et plus surprenant, de voir à quel point les Guyanais aiment et apprécient leurs artistes quel qu’ils soient. J’ai eu des messages d’encouragements, de félicitations… Des échanges aussi avec les internautes, j’ai eu des remerciements de gens d’Afrique, des Antilles, de l’Hexagone c’était une expérience nouvelle et enrichissante que j’espère renouveler.

Quel regard portez-vous sur l’impact social de ce virus ?

Le Covid a changé la vie de tout le monde. Quand je regarde un match de football par exemple: il n’y a pas un spectateur. C’est inimaginable, hallucinant presque ! Je crois même que dans notre éducation, il y a eu aussi du changement. Avant on envoyait les gens balader pour un rien, désormais je trouve que nous sommes plus proches les uns des autres, plus à l’écoute et cela ce n’est négligeable.

Un matin de janvier… Le départ de Frantz, votre fils ! Racontez-nous ce qui s’est passé ?

Je peux vous dire que je ne m’y attendais pas. Tout allait si bien, la veille il avait aidé son frère à déménager avant de rentrer chez lui aux environs de 22 heures. Le lundi, vers 9 heures, je reçois un coup de fil de mon autre fils en pleurs, inconsolable. Impossible de comprendre un mot de ce qu’il me raconte. Quand je lui demande de se calmer, il m’annonce la mort de Frantz qui était malheureusement seul chez lui et qui a succombé à une crise d’épilepsie. Il n’y avait personne pour l’aider. Il s’en est allé… C’était mon petit « Frantzo », mon petit chéri.  C’est la volonté de Dieu.

Vous avez accepté ce décès ?

Oui nous n’avons pas d’autre choix mais le plus dur, c’est l’absence de la personne. Si on sait que cette personne va partir, on va lui parler, la chouchouter. Vous vous rendez compte que mon fils était en pleine forme la veille. Rien ne pouvait laisser présager un tel drame.

Que lui diriez-vous, si on vous donnait l’occasion de le voir quelques minutes ?

Je n’ai peut-être pas fait suffisamment pour lui et je le regrette. La vie est ainsi faite. Si l’occasion m’était donnée en effet, je l’aurai serré, très fort dans mes bras pour lui dire que je l’aime. Je l’ai aidé dans sa jeunesse à avoir des repères, à passer des concours : il était professeur d’école, il était entraîneur de basket, en section handisport également. Il faisait du bien et c’est ce que je retiendrai de lui.

Vous vouliez nous parler de votre dernier disque ?

Mon dernier album s’intitule « la vie », comme une prémonition. Quand j’écrivais les textes l’an dernier, je voyais tant de morts dus au Covid. Je me disais que c’est si beau lorsque tu te réveilles avec la joie de vivre, tu peux dire merci au bon Dieu
quand tu te réveilles le lendemain en bonne santé et pourtant c’est le contraire qui s’est passé pour mon fils. Il a été se coucher en bonne santé et ne s’est jamais réveillé.

Que vous enseigne la mort de votre garçon ?

Profitez de la présence, donnez beaucoup de chaleur, de tendresse. C’est drôle parce que souvent dans mes chansons, je répète « il ne faut pas rigoler avec la puissance ». Aussi puissant que je suis soi-disant, j’étais méconnaissable, comme un bébé à la mort de mon fils. N’attendez pas que l’autre parte, dîtes aux gens que vous les aimez. Je le dis d’ailleurs aussi à chacun de mes spectacles,
je dis au public : je vous aime !
.

 

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